Cancer de la prostate : vers un doublement du nombre de cas

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Le nombre de cas de cancer de la prostate va doubler dans le monde d’ici à 2040, selon les prévisions d’une étude publiée dans le journal The Lancet. Le cancer de la prostate est le cancer le plus fréquent de l’homme âgé de plus de 50 ans.

Cette étude récente prévoit que le nombre de cas de cancer de la prostate passera de 1,4 million à 2,9 millions en vingt ans. Quant au taux de mortalité, il augmenterait de 85 %, passant de 375 000 décès par an en 2020 à 700 000 en 2040. Face à cet accroissement des cas de cancer de la prostate, plusieurs raisons sont avancées par les experts. D’abord le vieillissement de la population et l’augmentation de l’espérance de vie. Après ce constat, les stratégies de dépistage sont à revoir pour éviter à tout prix de passer à côté d’un cas de cancer de la prostate. Un diagnostic et un traitement précoce permettent d’éviter les complications graves et de réduire le nombre de décès. A contrario, un cancer dépisté tôt est souvent de bon pronostic avec plus de 95 % de guérison. En Belgique, à partir de 50 ans, le médecin peut pratiquer un toucher rectal et un dosage du PSA, tous les deux ans. En cas de doute sur les résultats, une IRM et une biopsie sont pratiquées. Pour les hommes à risques (cas de cancer dans la famille ou avec une mutation BCRA 1 et 2), le dépistage peut commencer vers 40 ans. Le dépistage permet de diagnostiquer le cancer en moyenne 7 ans plus tôt qu’en attendant l’apparition de symptômes.